CR soirée de clôture des travaux - Manifeste
Le 3 juillet s’est déroulée la soirée d’été du Manifeste pour le Monde d’après, intitulée "De l’écriture du Manifeste à sa promotion auprès des décideurs : comment passer individuellement et collectivement à l’action pour avoir l’impact que nous souhaitons tous ?", venant clôturer près de quatre mois de travail, et ouvrir la phase de dépassement du projet. Cette soirée, prenant la forme d’un atelier interactif, a été animée par deux diplômées d’HEC, Maïwenn Favetto-Bon, spécialiste de l’accompagnement des transformations par l’intelligence collective et Gwenola Bliek, consultante en leadership éthique.
Alexandre Mancino, président du Cercle Orion a rappelé la genèse du Manifeste. Le Cercle Orion a lancé le 29 mars un appel spontané, relayé par Sciences Po Alumni et les jeunes diplômés d’HEC. S’est alors ouverte une période propre à la réflexion et à l’introspection, de chacun, au profit de l’intelligence collective. Il est remarquable de noter que fin mars, aux origines du projet, personne n’avait aucune idée de l’ampleur que ce projet allait prendre, ni de sa finalité concrète.
Alexandre Mancino a aussi tenu à rappeler que le Manifeste s’inscrit pleinement dans le paradigme que défend le Cercle depuis qu’il a été créé en 2017 : la jeune génération a une responsabilité particulière pour réfléchir aux enjeux de la société de demain et à ses défis.
C’est ainsi que les plus de 200 contributeurs animés par une conviction commune ont produit un texte final de près de 1000 pages, documenté de façon extrêmement riche.
Mais l’aventure ne s’arrête pas là ; le moment est à la pérennisation et au passage à l’action de cette initiative.
Maïwenn Favetto-Bon et Gwenola Bliek ont ensuite réparti les participants en petits groupes, afin que chacun puisse partager ses ressentis sur l’élaboration du projet. Ainsi Florence Bourjij s’est félicitée de l’enthousiasme que ce projet et cette soirée ont pu susciter. Il a aussi été question de l’essence du projet que l’on souhaiterait conserver ; Étienne Page souhaite « changer le monde », et Alexis Pellier, secrétaire général du Cercle Orion, aimerait conserver la posture responsable et engagée face aux enjeux du siècle.
Mmes Favetto-Bon et Bliek ont eu une aptitude remarquable à rassembler chacun des participants, malgré la contrainte numérique. Elles ont loué la capacité de réalisation et de concrétisation du collectif, tout en présentant les vertus de l’échec et de l’envie de progrès. Nous avons aussi eu la chance de pratiquer un exercice physique, nous permettant de retrouver l’accès à des ressources personnelles dont nous pouvions ne pas supposer l’existence. Et nous avons même pu nous applaudir !
Elles ont achevé leur propos en éveillant notre curiosité et notre ambition pour le lendemain ; certains souhaitent – dans leur éthique quotidienne – faire perdurer l’envie qui nous anime, de transmission et de conviction.