Discours de la soirée d'ouverture 2020 - Castel Paris, 19/02/2020

Bonsoir à toutes et à tous,

Chers membres du Cercle Orion,

Chers amis,

Je suis très heureux de vous recevoir pour cette soirée d'ouverture de l'année 2020 du Cercle Orion.

Nous sommes plus de quarante ce soir, parmi lesquels des habitués du Cercle Orion mais aussi un certain nombre de connaissances et d’amis que je n’ai plus revu depuis fort longtemps pour certains et que je remercie vivement pour leur présence.

Soirée on ne peut plus spéciale puisque vous aurez constaté que le lieu dans lequel nous sommes change de nos endroits habituels.

Mais il est important de casser les codes et de montrer à l’extérieur que nous savons aussi joindre l’utile à l’agréable. Vous aurez compris que j’assume complètement ce lieu, très prisé des nuits parisiennes, et fréquenté par tant de personnalités avant nous.

Soirée spéciale à double titre puisqu’elle inaugure la nouvelle année 2020 mais aussi mon premier événement depuis mon retour à Paris en janvier après avoir passé plusieurs mois à Londres.

Je tiens à saluer tout particulièrement la présence de Bernard STIRN, membre de l’académie des sciences morales et politiques, qui me fait le plaisir et l'honneur d'être présent. Bernard, merci beaucoup pour ton soutien sans faille depuis nos débuts.

Nos débuts justement, c’était il y a trois ans. J’avais 25 ans, jeune diplômé d’école de commerce, et en introspection sur les moyens tangibles dont je disposais pour m’engager de manière palpable pour la société.

Une société en pleines mutations, tant au niveau national qu’européen ou qu’international.

Très attaché à la Cité dans laquelle j’évoluais, j’ai pris conscience de l’importance qu’avait la jeune génération à prendre son destin en main pour peser sur le cours de l’histoire au regard des enjeux sans précédent auxquels elle était confrontée.

La mondialisation, ses impacts sur la notion de puissance, de souveraineté, sur la démographie, sur les inégalités.

L’émergence des populismes outre-Atlantique mais aussi aux portes de l’Europe avec le Brexit et les pays d’Europe centrale.

Très attaché à cette belle idée européenne, je constatais avec peine sa dislocation et la méfiance qu’en avaient les citoyens.

Très attaché à la France et à l’avenir de mon pays, je constatais avec peine l’impossibilité du précédent Président de la République à gouverner et à tenir sa majorité car étant sur une ligne trop consensuelle.

Vous l’avez compris, j’ai très vite été convaincu que la jeune génération devait prendre ses responsabilités, comprendre les défis de l’époque afin d’agir et d’avoir un impact palpable sur la société.

C’est cette idée initiale qui a guidé mon engagement.

J’ai souhaité faire du Cercle Orion un club politique, au sens large, qui soit au cœur des problématiques de société, agrégateur de mes engagements et soucieux du bien commun.

Car je suis convaincu chers amis, que nous avons tous une responsabilité à jouer dans les bouleversements actuels, majeurs à plus d’un titre.

La mondialisation tout d’abord qui fait peur, qui est incomprise et qui nécessite certainement plus de régulation. J’y inclus évidemment l’Europe qui doit se réinventer et qui demeure la seule échelle géographique crédible pour peser face aux Etats Unis et face à la Chine.

La révolution digitale ensuite, qui bouleverse toutes les pratiques business et qui oblige les entreprises à se réinventer de fond en comble.

Et bien sûr, l’urgence écologique qui nous fait face et dont nous avons tardé à prendre pleine conscience. Tous ces défis méritent d’être analysés dans leur globalité, dans leur complexité sans angélisme et sans réduction.

C’est ce que nous faisons au Cercle Orion depuis trois ans.

Beaucoup de personnalités nous font confiance dont tu fais partie Bernard et dont je te remercie vivement. Avant de poursuivre mon propos, tu as accepté de dire quelques mots sur ta vision des enjeux de l’époque. Je te cède donc la parole.

(…)

Au Cercle Orion, nous partageons la volonté d’excellence, d’humanisme et d’ambition – et j’assume ce mot qui est trop souvent vilipendé dans notre pays.

L’année 2019 a été structurante pour le Cercle Orion. Je pense pouvoir dire, avec humilité, que nous sommes aujourd’hui connus et reconnus dans certaines sphères parisiennes. Je dois aussi faire mention de l’ouverture d’un pôle à Londres et de la signature d’un partenariat stratégique de sponsoring avec la société AviaMediaTech dans laquelle j’ai encore le plaisir de collaborer à mes heures perdues et dont je salue la présence de son dirigeant Alexis GRABAR, qui a fait le déplacement de Londres. Alexis, merci pour ta confiance ; j’ai hâte de poursuivre cette aventure avec toi outre-Manche.

Donc oui chers amis, nous avons déjà fait beaucoup. Mais il est hors de question pour moi d’en rester à ce stade. Rien n’est figé donc tout est possible. C’est ce qui m’anime. Et pour cela, j’ai besoin de chacune et chacun d’entre vous. Toutes les bonnes volontés sont bonnes à prendre. Le projet qui est porté est un projet collectif ; je vous encourage vivement pour celles et ceux qui nous suivent à vous engager à nos côtés, à rejoindre l’équipe et de contribuer à notre évolution.

Nous avons d’ailleurs étoffé notre équipe à Paris. Je remercie Alexis PELLIER pour ses talents à la communication et Laurence LOUMES, qui sera notre conseillère spéciale en charge du digital. Merci à vous.

L’année 2020 s’annonce d’ores et déjà chargée :

Nous recevrons Bertrand BADIE le 19 mars prochain pour un dîner-débat sur les enjeux internationaux.

Suivra un dîner-débat sur les enjeux du numérique à Londres le 24 mars.

Sensible à l’art de vivre à la française, nous allons instituer un nouveau cycle de dégustations de vin autour d’un professionnel et dont la première soirée aura lieu le 4 avril.

Et Marc BONNANT, ténor du barreau nous fera le plaisir de sa présence et de son verbe pour celles et ceux qui le connaissent le 17 avril.

Vous retrouverez toutes ces informations sur notre site web cercleorion.com

Donc chers amis, je ne m’étends pas davantage ; je me tiens à votre disposition pour toute information que vous souhaiteriez avoir ici ou par email. Je vous encourage désormais à poursuivre vos échanges autour d’un verre. Nous avons la salle jusqu’à 22h30 puis celles et ceux qui le veulent pourront poursuivre la soirée, de manière plus festive, au club en bas.

Pour conclure, je ne formulerai qu’un vœu, c’est que chacune et chacun d’entre vous puissiez trouver ce qui vous anime en vous engageant pleinement pour la Cité au sens large. Nous avons le devoir d’action !

Je vous remercie.