Pôle Energie - Assurer notre souveraineté énergétique en verdissant notre consommation
L’énergie est au cœur de nos vies. Sans elle, ni production, ni chauffage, ni vie numérique… Or, l’énergie est à la confluence des deux enjeux structurels du siècle qui s’ouvre : la souveraineté et la soutenabilité. Notre mix énergétique doit évoluer dans un sens où l’approvisionnement est sûr, voire national, et où son bilan carbone tend vers zéro. La consolidation du nucléaire, fierté française, et des énergies renouvelables doit nous permettre de s’inscrire dans cette logique de souveraineté énergétique durable.
Pôle Agriculture - Assurer notre souveraineté agricole avec des agriculteurs fiers et des productions plus durables
La “Ferme France” est confrontée à trois maux profonds et croissants : la baisse de notre production, la précarité de nos agriculteurs et la stérilisation de nos sols. Première puissance agricole européenne, notre souveraineté alimentaire nationale décline. Pour pallier notre vulnérabilisation face au besoin fondamental qu’est l’alimentation, il convient d’avoir une politique de soutien massif pour nos agriculteurs, en particulier les petites exploitations, tout en les accompagnant humainement vers des productions sans cesse plus durables.
Pôle Biodiversité - Endiguer l’effondrement de la biodiversité au service d’une harmonie homme/nature
La détérioration massive de la biodiversité emporte des conséquences écosystémiques durables et inquiétantes. L’enjeu de la préservation de la faune et de la flore locales est donc essentiel, mais doit intégrer des questions sensibles : place de la chasse et de la pêche, conflits d’usages croissants, réinsertion de grands prédateurs (loups, ours…) notamment. Une réponse pensée avec les acteurs locaux, associations, agriculteurs et chasseurs, doit permettre une véritable co-construction positive, au contraire des postures dogmatiques les plus audibles.
Pôle Santé - Permettre partout et pour tous d’avoir accès à une offre de santé rapide et qualitative
La pandémie de COVID-19 a mis en exergue les effets négatifs d’une offre de soin qui s’est distendue géographiquement, avec des inefficiences budgétaires et un dialogue interprofessionnel difficile. Fier de notre système de santé français, il convient de garantir une offre de santé qui puisse répondre structurellement aux maux de tous partout, sans engorger les services, avec une véritable politique de prévention médico-sociale, au nom de la santé et des finances publiques.
Pôle Mobilités - Mieux relier tous les territoires pour les tirer vers le haut tout en réduisant le bilan carbone des transports
Le transport est un gisement majeur de pollution, entre gaz à effet de serre facteurs du changement climatique et particules fines nuisibles à notre santé. Or, la connectivité des territoires est nécessaire pour leur attractivité économique et leur dynamisme social. Il convient dès lors de développer massivement la constitution d’un réseau de mobilités douces alliant constitution d’un maillage local fin et amélioration de notre bilan carbone.
Pôle Urbanisme - Définir les bassins de vie de demain pour y faciliter les interconnexions et y réintroduire la nature
La ville de demain sera plus intelligente et plus durable. Il convient en ce sens de développer un urbanisme repensé pour créer des bassins de vie plus dynamique, mieux connectés par les transports mais aussi davantage verdis pour lutter contre les îlots urbains tout en créant une atmosphère plus vivable et compatible avec les aspirations sociales actuelles. L’urbanisme du XXIe siècle est un véritable défi de politiques publiques à saisir, afin de limiter les différents conflits d’usage qui vont se faire face, entre habitats, zones industrielles, parcelles agricoles ou zones naturelles à préserver.
Pôle Services publics - Remettre des services publics suffisants et de qualité au cœur de chaque bassin de vie local
La cohésion des territoires justifie de contrer la tendance structurelle à l’œuvre dans nos campagnes de disparition progressive de chaque service public de proximité. Ceci engendre une véritable exclusion socio-économique qui pousse à une multiplication des déplacements, alors qu’une approche pragmatique à l’échelle d’un bassin de vie permettrait de constituer un écosystème efficace d’administrations de proximité. Tout cela doit s’inscrire dans une démarche d’amélioration de leur qualité, au nom de la définition même du service public, mais non sans omettre l’efficience budgétaire.